Résidence chez l’un des parents – droits de visite chez l’autre

Souvent la résidence alternée n’apparaîtra pas comme étant possible ou pertinente. La résidence devra des enfants devra alors être fixée chez l’un ou l’autre des parents. Cela se fera d’un comment accord ou c’est le juge qui choisira, le cas échéant après recours à une mesure d’enquête sociale voire au vu d’un avis d’un psychologue ou d’un pédo-psychiatre.

 

Seront fixés les droits de visite (journée) et d’hébergement (nuit) dont bénéficiera celui qui n’aura pas la résidence habituelle, d’un commun accord ou sur décision du juge. Il est bien souvent mentionné que ces droits s’exercent d’un commun accord entre les parents et qu’à défaut s’appliqua la réglementation prévue, généralement une fin de semaine sur deux (les paires ou les impaires, ce qui est bien plus précis que les formulation précédemment utilisées  de 1er, 3ème et éventuelle 5ème fin de semaine de chaque mois) ainsi que la moitié des vacances scolaires (1ère les années paire ou impaires et la 2ème l’année suivante, afin de répartir équitablement les périodes et jours particuliers tel que Noël). Peut également être fixé un droit en milieu de semaine.

 

Sauf décision contraire la charge des trajets incombe à celui qui bénéficie du droit. Il peut en être décidé autrement, d’un commun accord ou par décision du juge. Ainsi les trajets peuvent incomber à celui qui est responsable de l’éloignement (départ après séparation) ou être partagés. il peut alors être décidé que chacun ferait la moitié des trajets (ce qui mobilise les deux parents deux fois lors de chaque exercice des droits – à l’aller et au retour – et risque de générer des malentendus en cas de retard de l’un au point de rendez-vous) ou que l’un ferait l’aller et l’autre les retours (auquel cas il est plus logique que le titulaire du droit de visite assure l’aller et celui de la résidence le retour).